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BOYCOTT un appel
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DES LIENS pour mieux comprendre

DEPECHES AFP

Environnement : l’épave de l’Erika fuit, l’Etat accuse les pollueurs

``TotalFina doit payer tout, et tout de suite'', affirme Robert Hue

Thierry DESMAREST, PDG de TOTALFINA invité de France inter

 

Le drame de l'Erika, ajouté aux tempêtes de ces deniers jours, ne fait que révéler des lacunes de nos dirigeants, politiques, militaires et économiques. L'Etat, parcequ'il doit trouver un coupable, accuse TOTAL FINA, à raison, d'être responsable de ce naufrage. Seulement, à l'origine, lorsque des dégats ont été signalés par le commandant du navire, les ports français ont refusé de l'accueillir afin de réparer, pour ne pas risquer de pollution...résultats, une des plus graves catastrophe écologique du siècle sur les côtes françaises, avec l'AMMOCO CADIZ.
Quelques articles de presses, des dépêches AFP, et des liens utiles afin de mieux saisir l'ampleur des dégats.

 

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PARIS (AP)-- Christian Sautter a estimé jeudi que c'est à la société TotalFina, affréteur du pétrolier ``Erika'', de déterminer à quelle hauteur elle veut participer aux réparations des dégâts de la marée noire.z

``J'ai le sentiment que l'entreprise TotalFina est prête à faire des gestes, mais c'est une entreprise, c'est à elle de déterminer ce qu'elle doit faire'', a-t-il estimé sur Europe-1.

``Pour les dégâts dus à cette dramatique marée noire, il y a le FIPOL (ndlr: Fonds international d'indemnisation des pollutions pétrolières) qui va indemniser à hauteur de 1,2 milliard de FF'', a-t-il rappelé.

``Je serai prudent sur ce point'', a-t-il ajouté à propos d'une éventuelle participation financière de la société TotalFina: ``Voyons d'abord quelle est l'ampleur des dégâts, on n'est pas encore au stade où on dresse la facture, si cette facture est supérieure à 1,2 milliard, il faudra aviser''.


Environnement : l’épave de l’Erika fuit, l’Etat accuse les pollueurs

 

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Une nappe visceuse autour de l’épave
Un nouveau survol aérien devait permettre, lundi matin, d'évaluer plus précisément les fuites de fioul lourd observées dimanche à l'aplomb de la partie arrière du pétrolier maltais Erika, qui repose à quelque 74 km au sud de la Point de Penmarc'h, a indiqué la préfecture maritime à Brest.
Un premier survol dimanche en fin d'après-midi avait en effet permis d'observer "une nappe brune d'aspect visqueux lourd en forme de losange allongé (1.000m de long sur 300m de large) ainsi que la présence d'irisations en bandes parallèles orientées Sud-Ouest/Nord-Est".
Aucune pollution n'a en revanche été constatée jusqu'à présent sur la partie avant, distante de quelques km, un peu plus au nord.
Intervention possible d’un robot sous-marin
Ces observations aériennes sont rendues "très difficiles" en raison des conditions météorologiques "exécrables", a précisé un porte-parole de la préfecture maritime, Michel Vivier, qui estime à quelque 20.000 tonnes, le fioul lourd encore contenu dans les deux épaves.
Selon lui, une investigation des épaves à l'aide d'un robot sous-marin muni d'une caméra doit être pratiquée dès que la météo sera favorable. L'Abeille "Supporter" a quitté Bayonne à destination de Lorient avec une équipe d'experts internationaux à son bord qui doit intervenir dès qu'une fenêtre météo plus favorable se présentera.
Total Fina de corvée de pompage ?
Par ailleurs, le pompage des épaves est également envisagé, selon la même source. "Il s'agit d'une opération très délicate par 120 m de profondeur, sans précédent, qui exige d'énormes précautions", a souligné M. Vivier. Interrogé sur les moyens disponibles et les maîtres d'oeuvre de ce pompage, le porte-parole a simplement indiqué que "des études sont en cours".
Totalfina devait "faire des propositions", avait indiqué la préfecture maritime la semaine dernière.
L'Etat veut en finir avec les pavillons de complaisance
Le ministre des transports Jean-Claude Gayssot a réaffirmé lundi sa volonté d'"en finir avec les pavillons de complaisance, et avec cette politique qui consiste à rechercher les plus bas prix du transport", a déclaré le ministre sur RTL.
Les " pollueurs " sur la sellette
M. Gayssot a souhaité une révision du système actuel de contrôle des navires en se déclarant favorable à "des sanctions communes y compris pour des bateaux des pays tiers". Qualifiant la marée noire provoquée par le naufrage de l'Erika de "catastrophe écologique", le ministre des transports a également estimé qu'il fallait "faire en sorte que les pollueurs participent aux indemnisations".
Le Comité Central des Armateurs de France (CCAF) a de son côté estimé dans un communiqué que les conventions internationales devaient être "plus étroitement contrôlées, de façon plus homogène entre les différents pays et plus ciblées sur les navires réellement sous normes".

``Total-Fina doit payer tout, et tout de suite'', affirme Robert Hue

 

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PARIS (AP) -- Le secrétaire national du Parti communiste Robert Hue a estimé mardi que TotalFina doit ``payer tout, et tout de suite'', après la marée noire du pétrolier ``Erika'', et a demandé l'interdiction des eaux territoriales françaises aux pavillons de complaisance.
``Je pense que dès aujourd'hui, dans le domaine de cette marée noire, le gouvernement doit exiger du pétrolier TotalFina un premier versement immédiat de trois milliards de FF'', a-t-il déclaré sur France-Info.
``Je dis que Total doit payer tout, et tout de suite'', a-t-il lancé, estimant que TotalFina était ``pleinement responsable'', et devait ``prendre en charge les coûts financiers''.
Par ailleurs, Robert Hue a considéré que la France devait, ``sans attendre, déclarer la guerre à ces véritables bombes flottantes que sont les pavillons de complaisance aujourd'hui''. ``Elle doit, par ses moyens de contrôle, leur interdire ses eaux territoriales'', a-t-il dit. ``Il me semble vraiment qu'il faut très vite intervenir''.
Le secrétaire national du PCF s'est dit ``consterné'' face à ``l'attitude condescendante de la compagnie TotalFina'' face à ``l'ampleur de la tragédie qui touche les côtes françaises''. ``Elle me fait penser au pyromane qui annonce un don à l'amicale des pompiers'', a-t-il jugé.

 

FRANCE INTER INVITE le 29/12/1999 à 08H20

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Invité: Thierry DESMAREST, PDG de TOTALFINA :
- PASCALE CLARK : 8 h 20 sur France Inter. "Questions directes" ce matin au PDG de TOTALFINA de Thierry DESMAREST. Bonjour.
- THIERRY DESMAREST : Bonjour.
- PASCALE CLARK : Merci d'être là. Vous étiez, avant-hier, sur certains des sites pollués par le pétrole de l'Erika affrété par TOTALFINA. Qu'avez-vous appris de cette visite sur le terrain?
- THIERRY DESMAREST : Eh bien, le premier enseignement, si vous voulez, c'est de se rendre sur place de l'ampleur de la pollution parce que, au départ, si vous voulez, la quantité d'hydrocarbure qui a fui des cuves de l'Erika au moment où il s'est cassé en deux était relativement limitée quand on compare aux grandes catastrophes qu'il a pu y avoir, il y a dix ou vingt ans, mais on a eu, avec toutes les conditions de mer et de temps qui se sont développées depuis, une dispersion très, très grande et il y a incontestablement une pollution très forte tout au long des côtes et un spectacle devant lequel on ne peut être que désolé.
- PASCALE CLARK : Pourquoi une visite en catimini ?
- THIERRY DESMAREST : Ma visite n'est pas en catimini. Je ne suis pas un homme politique, si vous voulez, qui doit faire des réunions publiques et faire du show sur place. Moi, je voulais me rendre compte et discuter avec quelques élus des problèmes auxquels sont confrontées les populations à la suite de cette catastrophe.
- PASCALE CLARK : Alors, Thierry DESMAREST, on ne va pas se voiler la face. Vous savez autant que moi et beaucoup mieux que moi-même, TOTAL est devenu l'ennemi, TOTAL est devenu la cible des hommes politiques, de certains d'entre eux en tout cas, des citoyens vous prennent à parti, en appellent au boycott de TOTAL. Vos actions sont à la baisse à la bourse. Comment est-ce que vous réagissez face à ça. Il y a le feu, non ?
- THIERRY DESMAREST : Ecoutez, c'est un problème qui est un problème sérieux, qu'il faut traiter sérieusement. Ce que nous voulons, nous, avant tout, c'est compenser tout ce qu'il a pu y avoir comme dégâts, c'est-à-dire sur le plan de la pollution, faire en sorte que le nettoyage, non seulement soit complet, mais que, après ça, là où il peut y avoir eu perte de la qualité de l'environnement, perte de la biodiversité, on fasse tout ce qu'il faut pour restaurer la qualité de l'environnement qui existait auparavant...
- PASCALE CLARK : Alors, pardon mais sur ce point précis...
- THIERRY DESMAREST : ... Et, là, où il y a dommage économique, si vous voulez, pour toutes les populations qui vivent de la mer, qui vivent du tourisme, qu'il y ait une compensation du préjudice qui est subi.
- PASCALE CLARK : Alors, sur le premier point, combien va débloquer TOTALFINA très précisément ? Quelles sommes ?
- THIERRY DESMAREST : Alors, le... On n'a pas encore aujourd'hui le chiffrage complet de ce que vont être les travaux parce qu'il y a plusieurs volets dans les travaux. Il y a bien sûr toutes les opérations de nettoyage qui ont été lancées sous la responsabilité des pouvoirs publics avec le plan Polmar Mer qui seront prises en charge par l'industrie pétrolière. Il va y avoir une opération qui va être indispensable dès qu'on aura pu la préparer techniquement, correctement pour qu'elle se passe dans de bonnes conditions de sécurité qui est le pompage du fuel qui reste dans les deux morceaux de l'épave de l'Erika...
- PASCALE CLARK : Ca, vous prenez en charge...
- THIERRY DESMAREST : Là aussi, ça sera également l'industrie pétrolière qui le prendra en charge...
- PASCALE CLARK : L'industrie pétrolière, c'est-à-dire par le biais du FIPOL ?
- THIERRY DESMAREST : Par le biais du FIPOL.
- PASCALE CLARK : Alors, le FIPOL, on explique un petit peu.
- THIERRY DESMAREST : Le FIPOL, si vous voulez, c'est né d'une convention internationale et c'est un organisme international qui appelle auprès des compagnies pétrolières, c'est principalement européennes et asiatiques, les Américains ont un autre système, les fonds nécessaires à la lutte contre les pollutions. Et, nous, par exemple, si je prends TOTALFINA-ELF, quand il y a 100 millions de francs qui sont appelés, nous, on paie 10 millions de francs. Ca fait à peu près 10 %. Alors, l'année dernière, si vous voulez, nous, on nous a appelés pour une catastrophe au Japon. Donc, on a payé, si vous voulez... C'est un peu comme une mutuelle, si vous voulez, de l'industrie pétrolière mais ça veut dire que c'est quand même l'industrie pétrolière et c'est normal, qui prend en charge financièrement les conséquences des problèmes de pollution, qu'il s'agisse de restauration de l'environnement ou qu'il s'agisse de compensation des préjudices économiques.
- PASCALE CLARK : On précise que le maximum des indemnisations versées par le FIPOL, c'est un milliard, 1,2 milliard de francs.
- THIERRY DESMAREST : 1,2 milliard. Alors, si on veut être complet, si vous voulez, il y a d'abord l'assurance du bateau, de l'armateur, qui couvre à peu près 80 millions de francs. Donc, c'est une somme qui est limitée face à ce qu'il peut y avoir comme dégâts causés par une pollution. Et, il y a, derrière, cette grande tranche de 1 milliard 200 millions qui, normalement, doit largement suffire pour couvrir l'ensemble des préjudices.
- PASCALE CLARK : Qu'est-ce que vous allez faire en plus?
- THIERRY DESMAREST : Alors, nous, ce que nous allons faire en plus...
- PASCALE CLARK : Hors FIPOL.
- THIERRY DESMAREST : Hors FIPOL, oui. C'est lancer des programmes de restauration des équilibres écologiques, si vous voulez, parce que le FIPOL s'engage à nettoyer mais, derrière, vous pouvez avoir eu une diminution de la faune, de la flore, de la biodiversité et, nous, nous ferons, en collaboration avec les collectivités locales, en collaboration avec les associations de défense de l'environnement, des plans pluriannuels pour refaire la même richesse de l'environnement qu'il pouvait y avoir auparavant. Et puis, on verra en même temps avec les collectivités locales, ce qui est un des souhaits qu'elles m'ont manifesté quand je suis allé sur place lundi, comment aussi contribuer à la restauration de l'image de ces zones touristiques.
- PASCALE CLARK : Thierry DESMAREST, est-ce que vous allez envoyer des troupes pour nettoyer les plages?
- THIERRY DESMAREST : Alors, nous sommes, si vous voulez, nous avons une cellule de crise qui est en contact avec les préfectures, avec les communes pour voir ce dont elles ont besoin. Aujourd'hui, ce n'est pas des troupes qu'on nous demande, c'est du matériel. Donc, nous avons déjà envoyé des milliers de pelles, de seaux, de combinaisons, de..., parce que c'est la première urgence, si vous voulez. On est encore en période de vacances, là où il y a beaucoup de volontaires et je veux dire que..., je veux profiter de cette occasion pour vraiment exprimer notre gratitude vis-à-vis des volontaires qui se sont mobilisés dans des conditions qui ne sont pas plaisantes quand on voit le temps qu'il fait sur les plages. Les gens le font vraiment avec beaucoup de dévouement. Il faut les en remercier. Pour le moment, donc on nous demande avant tout de mettre en place, mais très rapidement, et donc on le fait sous 24 heures, du matériel pour permettre de travailler. Derrière, si vous voulez, on ne peut pas se reposer indéfiniment sur les volontaires, d'abord il y aura moins de gens disponibles quand les vacances vont se terminer et puis, on ne peut pas non plus, pendant des semaines si ça dure des semaines, demander aux gens de venir nettoyer uniquement par bénévolat. Donc, on va voir comment mobiliser davantage. Les pouvoirs publics prennent leurs décisions avec renforcement de militaires mais, nous, éventuellement, on passera des conventions avec des entreprises privées qui viennent avec des moyens, en particulier dans les zones difficiles, pour le nettoyage.
- PASCALE CLARK : J'ai une question très simple. Donc, je vais vous demander une réponse très simple. Quand vous avez choisi d'affréter l'Erika pour transporter votre pétrole, répondez-moi honnêtement, est-ce que vous avez pris le bateau le moins cher ?
- THIERRY DESMAREST : Nous avons, si vous voulez, quand on a besoin d'assurer un transport, et là, c'était 30.000 tonnes de fuel à envoyer de notre raffinerie de Dunkerque à un client qui est l'EDF italienne, on voit quels sont les bateaux... On utilise un courtier qui nous dit quels sont les bateaux qui sont disponibles. On élimine les bateaux qui ne satisfont pas les critères de sécurité et, je vous garantis, nous, notre direction des transports maritimes, elle est faite essentiellement d'anciens navigants. Ce sont des gens qui ne prendraient pas des responsabilités de recourir à des bateaux poubelles. C'est absolument clair. Et, si vous voulez, c'est tellement clair que, nous, nous avons demandé dès le départ qu'il y ait une expertise judiciaire sur les raisons de ce naufrage parce que nous voulons que tout soit fait dans la clarté et que chacun prenne ses responsabilités...
- PASCALE CLARK : Ca veut dire que l'Erika, il n'y avait pas de problème sur l'Erika?
- THIERRY DESMAREST : Nous, tel que, si vous voulez, tel qu'on l'a pris, on pensait vraiment et en toute bonne foi qu'on n'avait pas de problème...
- PASCALE CLARK : Ca me fait peur ce que vous dites là parce que, si ça se trouve, actuellement, sur les mers, il y a des navires affrétés par TOTALFINA que vous pensez être absolument en sécurité et qui ne le sont pas puisque vous avez déjà...
- THIERRY DESMAREST : C'est bien pour ça, si vous voulez, que nous avons immédiatement demandé une expertise judiciaire de telle manière qu'on sache exactement ce qui s'est passé, qu'on en tire toutes les conséquences qui peuvent être nécessaires sur le plan du renforcement de la sécurité.
- PASCALE CLARK : Est-ce que vous allez demander, et même militer, pour l'interdiction des pavillons de complaisance?
- THIERRY DESMAREST : Ecoutez, il faut séparer deux choses. Il y a la sécurité des bateaux et des pavillons qui sont plus ou moins économiques, je dirais, en fonction de l'environnement dans lequel ils évoluent. Ce qui nous paraît fondamental, c'est de renforcer les exigences de sécurité et qu'elles soient contrôlées correctement. Donc, je suis tout à fait d'accord avec la démarche qu'a proposée le ministre des Transports pour que dès qu'on va avoir les résultats des enquêtes, je crois que ça sera courant janvier, il a proposé de réunir une table ronde pour voir quelles mesures de renforcement de la sécurité on doit mettre en place. Le meilleur niveau pour le faire, c'est le niveau européen parce que, si vous voulez, on est dans des mers qui sont dans un espace européen pour nos côtes et qu'on en tire toutes les conclusions et qu'on les fasse appliquer par tout le monde.
- PASCALE CLARK : Encore deux petites questions, si vous le voulez bien, avant la revue de presse d'Eric DELVAUX et avant que vous ne répondiez aux auditeurs de France Inter puisque vous avez la gentillesse de rester avec nous, des questions sur le 01 45 24 7000 à partir de neuf heures moins vingt. La première des choses, Thierry DESMAREST, qu'est-ce qui est pire pour vous: l'appel au boycott de vos produits ou la baisse de vos actions?
- THIERRY DESMAREST : Ecoutez, ce n'est pas ni l'un, ni l'autre mon souci prioritaire d'aujourd'hui. TOTALFINA est une entreprise qui cherche à se développer, qui, jusqu'à présent, s'est bien développée. Nous avons à faire face, là, à une situation très difficile. Nous mesurons, si vous voulez, l'inquiétude et l'angoisse qui a été générée par cette situation. Nous ferons tout pour rétablir l'environnement tel qu'il était et que personne, in fine, ne subisse de préjudice. C'est ça qui est important, si vous voulez. Le reste, je crois que chacun se positionne en fonction de ce qu'il veut défendre.
- PASCALE CLARK : Vous avez un message pour les victimes de la marée noire là maintenant qui vous écoutent ?
- THIERRY DESMAREST : Oui, on est vraiment désolé de l'ensemble des conséquences que ça présente et je suis parfaitement conscient qu'on est à la période des fêtes. Il aurait été beaucoup mieux que tout le monde puisse passer les fêtes dans de bonnes conditions et on est vraiment désolé des conséquences de cet accident.
- PASCALE CLARK : C'est tout ce que vous pouvez faire?
- THIERRY DESMAREST : Ecoutez, j'exprime ma désolation et je dis qu'on rétablira tout ce qui a pu être fait comme altérations.
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